Culture
Objet de la collectionPlat de style japonisant
Oeuvre : Précisions - Plat de style japonisant | Musée Lambinet (Versailles) |
Création / Exécution :
Asie orientale, Chine (lieu de création)
Titre :
Plat de style japonisant
Epoque/Style/Mouvement :
style Kangxi
Domaine(s) DMF :
Matières et techniques :
Porcelaine (décor peint, bleu, décor peint, doré)
Numéro d'inventaire :
2102
Description :
Il est possible de rattacher cet objet à la production des Imari chinois.
Au milieu du XVIIe siècle, la Chine connaît une période de troubles politiques due au passage de la dynastie Ming à la dynastie Qing. La production de porcelaines d'exportation s'en trouvant alors considérablement amoindrie, les Européens cherchent à trouver d'autres pays fournisseurs. Les Hollandais, qui ont le monopole du commerce avec le Japon, se mettent alors à importer la porcelaine japonaise.
Cette porcelaine se caractérise par un décor utilisant trois couleurs : le bleu de cobalt posé sous couverte, le rouge de fer et l'or posés sur couverte. Elle présente surtout des motifs floraux et a été appelée " Imari " du nom du port de l'île de Kyûshû d'où elle était exportée.
Une fois que les Chinois reprirent leur production de porcelaines, ils s'adaptèrent à l'engouement des Européens pour l'Imari et produisirent des pièces inspirées des porcelaines japonaises, les Imari chinois. Les Européens se tournèrent alors à nouveau vers les centres de production chinois qui proposaient des pièces moins chères que les pièces japonaises.
Au milieu du XVIIe siècle, la Chine connaît une période de troubles politiques due au passage de la dynastie Ming à la dynastie Qing. La production de porcelaines d'exportation s'en trouvant alors considérablement amoindrie, les Européens cherchent à trouver d'autres pays fournisseurs. Les Hollandais, qui ont le monopole du commerce avec le Japon, se mettent alors à importer la porcelaine japonaise.
Cette porcelaine se caractérise par un décor utilisant trois couleurs : le bleu de cobalt posé sous couverte, le rouge de fer et l'or posés sur couverte. Elle présente surtout des motifs floraux et a été appelée " Imari " du nom du port de l'île de Kyûshû d'où elle était exportée.
Une fois que les Chinois reprirent leur production de porcelaines, ils s'adaptèrent à l'engouement des Européens pour l'Imari et produisirent des pièces inspirées des porcelaines japonaises, les Imari chinois. Les Européens se tournèrent alors à nouveau vers les centres de production chinois qui proposaient des pièces moins chères que les pièces japonaises.
Expositions :
Versailles, Espace Richaud, 2019 : Trésors cachés du musée Lambinet