Culture
Objet de la collectionPortrait d’homme
Oeuvre : Précisions - Portrait d'homme | Musée Lambinet (Versailles) |
Création / Exécution :
HALL
XVIIIe
Titre :
Portrait d'homme
Domaine(s) DMF :
Matières et techniques :
ivoire
Numéro d'inventaire :
617
Description :
L’arrivée à Paris du suédois Pierre Adolphe Hall (1739-1793) en 1766 modifie profondément et durablement l’art du portrait-miniature en France dont il inaugure l’âge d’or. Dans le Journal encyclopédique (1756-1793), on note “M. Hall fait éclater dans ce genre le génie le plus rare et la couleur la plus belle ; du fini le plus précieux, il joint une hardiesse, une franchise de touche, une sûreté d’exécution, un caractère de dessin fier et ressenti qui le décide un grand peintre dans ce genre”.
Cette liberté artistique est grandement facilitée par l’utilisation systématique que fait Hall de plaques d’ivoire très minces dont il est le 1e à comprendre combien leur qualité diaphane favorise le rendu dans la luminosité des chairs. Ainsi le modelé du front, du décolleté et des mains est-il rendu par le seul contraste entre quelques traits qui marquent les ombres et la plaque d’ivoire à nu. Grâce à l’application du rouge au revers de la plaque, les joues peuvent prendre un teint rose et agréable alors qu’aucun trait de pinceau n’est visible sur l’avers. Admis à l’Académie royale de peinture dès 1769, Hall ne forme aucun élève de grande renommée, c’est à travers le Salon dans lequel il expose très fréquemment que son influence considérable s’exerce et engendre une lignée de miniaturistes qui participe pleinement à l’efflorescence de la miniature française.
Peintre du roi, Hall préfère quitter la France révolutionnaire et décède, exilé à Liège, en 1793.
Cette liberté artistique est grandement facilitée par l’utilisation systématique que fait Hall de plaques d’ivoire très minces dont il est le 1e à comprendre combien leur qualité diaphane favorise le rendu dans la luminosité des chairs. Ainsi le modelé du front, du décolleté et des mains est-il rendu par le seul contraste entre quelques traits qui marquent les ombres et la plaque d’ivoire à nu. Grâce à l’application du rouge au revers de la plaque, les joues peuvent prendre un teint rose et agréable alors qu’aucun trait de pinceau n’est visible sur l’avers. Admis à l’Académie royale de peinture dès 1769, Hall ne forme aucun élève de grande renommée, c’est à travers le Salon dans lequel il expose très fréquemment que son influence considérable s’exerce et engendre une lignée de miniaturistes qui participe pleinement à l’efflorescence de la miniature française.
Peintre du roi, Hall préfère quitter la France révolutionnaire et décède, exilé à Liège, en 1793.
Expositions :
Versailles, Espace Richaud, 2019 : Trésors cachés du musée Lambinet